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Cortez is back!

1972. Bowermann et Knight, créateurs de NIKE, cherchent une fois de plus à devenir les alliés des athlètes. Ils sortent alors la Cortez, leur première paire qui finit par devenir un véritable succès commercial. C'est LA basket running de l'époque, s'inspirant légèrement des Onitsuka Tiger, les Cortez sont conçues pour faciliter les performances des athlètes sur le terrain. Ce qui révolutionne cette basket, ce sont ses deux semelles : l’une nommée “waffle” crantée, flexible et adhérente et l’autre en gomme qui permet d’absorber les chocs. Le confort s’impose alors sur les plateaux sportifs (et oui puisqu’elle réduit la fatigue des jambes et l’effort du tendon d’Achille). Il ne reste plus qu’à la faire adopter. Et comment ? Coup de bol, ou plutôt stratégie murement calculée de leur part, les jeux olympiques Mexicains se tenaient la même année. Nike saisit cette opportunité marketing en proposant aux sportifs de tester leur nouvelle basket. Coup de foudre immédiat sur le terrain. Tellement que les sportifs ne veulent plus les quitter et les gardent après l’entraînement. Elles commencent donc petit à petit à faire leur entrée dans la street. 

Pour l’anecdote, leur nom d’origine était Aztec, petit clin d’oeil aux J.O mexicain. Le problème ? Adidas sort justement un modèle du même nom avant le lancement de la Cortez , du coup changement de nom et petit tacle médiatique en réponse à Adidas : « Cortez, cet espagnol qui bottera tous les Aztec », plutôt bien joué (mais pas sûr que ce genre de slogan soit accepté aujourd’hui). Un réel engouement s’est créé autour de cette basket, qui semble revenir aujourd’hui. De foot Locker à Courir, on en voit partout, en vitrine, en exposition à l’entrée. Bref elle semble bien RE-mise à l’honneur. L’effervescence autour de la Stan Smith devait sans doute taper sur le système des dirigeants de Nike qui cherchaient à lancer eux aussi leur paire « pantoufle ». Et qu’est-ce que l’on fait dans ce cas ? Deux choix : créer une nouvelle basket ou relancer une paire un peu oubliée qui avait déjà conquise un grand, très grand public. Car c’est loin d’être la première fois que la Cortez séduit à grande échelle. Oui puisque c’est bien elle qui donna ce coup de fouet à Forest Gump, dans les année 90. Certains se souviennent sans doute de la fameuse scène où Tom Hanks découvre la Cortez pour la première fois (on souligne le joli placement de produit). 

Starsky & Hutch en ont également  fait leur paire officielle.  La Cortez ira jusqu’à la côte ouest américaine, notamment en Californie, où elle devient l’acolyte de la communauté chicano et des gangs West Coast. Adoptée par la suite par toute la clique des rappeurs du même coin, la Cortez devient un élément hip-hop. On les voit notamment  aux pieds de Easy-E, 2pac, Cypress Hill, bref tout le monde les veut, tout le monde les portent. Bien que le modèle reste assez intemporel, son retour se fait en force. Main au feu que la Cortez deviendra très rapidement la nouvelle Stan Smith, en gros la basket que l’on verra aux pieds de tous. Et oui encore une basket « passe partout » et unisexe. Ce qui ne nous empêche pas de l’adorer. Tant bien sport et décontracte que mode et sophistiqué. Elle s’associe avec tout, déclinée de toutes les couleurs et même personnalisable. Alors un gros oui à la Cortez, oui au Old School Nike, version cuir ou toile, un classique à remettre au goût du jour, gros Cypress Hill dans les oreilles !  

-CHEY

 

Etnies est une marque de chaussures destinées principalement aux rideurs. Elle est issue d’une collaboration réussie entre une société vendéenne de fabrication de chaussures (Rautureau Apple) et une légende française du skateboard : Alain Montagnet. A ses débuts, Etnies était dénommée « Etnics », mais des problèmes de droit de marque ont dû faire changer le nom. En 1989, la gestion d’Etnies sera assurée par un skateur professionnel car Pierre André Senizergues décide de reprendre la marque. Un an plus tard, Etnies présente le pro model « Natas » ; une chaussure rentrée dans les annales du skateboard. 

-mili

 

 La société s’est basée ensuite en Californie à Lake Forest, où elle produit encore des chaussures de première qualité, ce qui fait la renommée mondiale d’Etnies. Aujourd’hui, elle est la première marque du groupe Sole Technology qui comprend les marques Etnies Footwear, Emerica Footwear, éS footwear et Altamont Apparel. L’idée originelle est toujours restée : créer des articles de sport pour ravir tous les skateurs de la planète, auxquels s’ajoutent l’accompagnement et la sponsorisation des pratiquants de BMX, de surf et de snowboard. A noter qu’une chaussure Etnies, c’est la combinaison parfaite d’innovations au service de la performance, du confort, de la protection, sans oublier l’apparence. De plus, un accent particulier est mis sur le respect de l’environnement. De manière à équilibrer les émissions de CO2 inhérentes à la production, Pierre-André Senizergues s’est engagé à planter en conséquence des arbres au Costa Rica ; un pays qui vise la neutralité de son empreinte carbone pour 2021. En parallèle il est important de souligner que l’ensemble des modèles est construit en matériaux recyclables et une partie de la production fonctionne grâce à l’énergie solaire.

2016 sonne bien pour la marque Etnies car elle fête ses 30 ans ! Aujourd’hui la marque Etnies peut approuver certains modèles qui ont su traverser les décennies et qui demeurent indémodables ! La Lo-Cut, la Jameson, La Fader, la Kingpin ou encore plus récemment la Marana forment les incontournables de la marque qui ont su vêtir des générations de rideurs. Cet impact se ressent fortement dans la communauté skateboard avec des épisodes retraçant les trente années de la marque sur le site internet des Berrics. A noter que la Team Etnies Skateboard regroupe depuis ses débuts de grands noms du skate tels que Ryan Sheckler, Willow, Trevor McClung ou encore Chris Joslin ! 

2016,les trente ans d'

9 Mars 2016 à 14h45

4 Avril 2016 à 13h39

Prix : 69,95 à 109,95€

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